1792 : son organiste J. Laffond le sauve de la refonte en jouant quelques
airs révolutionnaires.
1804 : on décide d'affecter l'instrument à l'église
Notre-Dame-des-Tables à Montpellier.
Mais Laffond change
sur les documents officiels le nom de St-Guilhem par celui de St-Thibéry
C'est ainsi que
l'orgue de Dom Bedos atterrit à Montpellier.
1818 : l'orgue faillit partir pour Lunel, la supplique de la population
auprès du préfet
le sauve une fois
encore.
XIXe s. : la pauvreté de la paroisse et l'oubli permettent à l'orgue d'échapper
à d'irréparables
mises au goût du
jour. Pendant la Première Guerre mondiale, l'orgue est redécouvert par Félix
Raugel.
1941 : relevage par Maurice PUGET
1968 : relevage par Alain SALS
1971 : l'association "Les Amis de Saint-Guilhem" est créée,
et naît le projet
de construction du Positif.
1974 : l'orgue est classé Monument Historique, et le projet d'Alain SALS
est retenu.
1981 : restauration complète du buffet par la maison Férignac.
1984 : achèvement des travaux de restauration d'Alain SALS
:
le positif reçoit
enfin sa tuyauterie, restauration du
Grand-Orgue (mécanique et tuyauterie),
réfection des
soufflets cunéiformes, harmonisation.
2000 : restauration des sommiers et de la mécanique, et accord général
par Alain SALS.
Composition de
l'Instrument :
I : Positif
51 notes (C-d''')
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II :
Grand-Orgue
51 notes (C-d''')
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III : Récit
32 notes (g-d''')
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Bourdon
8'
Prestan 4'
Nazard 2'2/3
Doublette 2'
Tierce 1'3/5
Larigot 1'1/3
Plain Jeux IV
Trompette 8'
Cromorne 8'
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Montre
8'
Bourdon de 4 pieds [8']
Flutte 8'
Prestan 4'
Nazard 2'2/3
Doublette 2'
Quarte 2'
Tierce 1'3/5
Fourniture III
Cymbale IV
Grand Cornet V
Trompette 8'
Clairon 4'
Cromorne 8'
Voix Humaine 8'
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Cornet
V
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Pédalles
18 notes (CG°D-f)
Flutte 8'
Trompette 8'
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(orthographe
à la console)
raction
mécanique
Pédalier à la française
Accouplement
: I / II à tiroir
Tremblant fort et tremblant doux
Tempérament
mésotonique à cinq tierces justes d'après Dom Bedos de Celles.
Diapason
: LA 415 Hz (d'origine, la tuyauterie n'ayant jamais été recoupée)
noter :
« L’orgue de St-Guilhem présente
certaines particularités dont la présence d’un cromorne au clavier de
Grand Orgue, placé dès la construction par Jean-Pierre Cavaillé entre
la trompette et le clairon. De plus, le clavier du récit comportant
l’unique jeu de cornet débute au deuxième sol, ce qui augmente les
possibilités de ce troisième clavier. En fait, sachant qu’il ne
terminerait pas l’orgue, Jean-Pierre Cavaillé a sans doute voulu offrir
ainsi un maximum de possibilités. »
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