Spéléologie

LE MASSIF DU THAURAC

Photo : le massif du Thaurac et la plaine de Montoulieu

 

DONNEES CARTOGRAPHIQUES :

Carte I.G.N : 2742 ET.

Superficie : 5 Km2 (210 cavités en 1983)

Communes concernée par ce massif : Saint-Bauzille de Putois, Montoulieu, Laroque, Agonès.

GEOGRAPHIE ET PAYSAGE

"Morceau d'Orient découpé dans le portail calcaire du Thaurac" E.A.MARTEL"

Le massif du Thaurac se présente sous la forme d'un plateau triangulaire isolé entre les bassins crétacés de Ganges au nord et de Montoulieu au sud.

Il émerge de 200 m au-dessus des vignobles par des parois rocheuses verticales interrompues par la saignée d'un pittoresque défilé au fond duquel se faufile l'Hérault. Il culmine à 487 m au "Bosc du grand Serre".

Malgré la profonde entaille que lui impose ce fleuve il se prolonge morphologiquement vers le sud-ouest en une unité bien individualisée dont le "Rocher de Sion" constitue le site principal. Ce secteur isolé est couramment dénommé par les spéléologues sous le nom de Montagne d'Agonès.

Effilé dans sa partie nord-est, le plateau du Thaurac d'aspect tabulaire, est profondément entaillé de lapiazs dont les formes très développées livrent accès à de nombreuses cavités.

Les plus connues, la grotte des Demoiselles et l'aven-grotte des Lauriers sont des cavités très anciennes, vestiges représentatif typique des karstifications Mio-Pliocène de la région ici apparentés à celles du massif de la Séranne. Ces deux cavités qui présentent de vastes salles concrétionnées sont exploitées et ouvertes au public.

ACCES

 L'accès pédestre du massif est facilité par de nombreux chemins et sentiers dont le tracé souvent pittoresque permet de nombreuses possibilités de circuits de découvertes à partir des villages de Saint-Bauzille de Putois, Laroque et Montoulieu. Les deux accès les plus remarquables se situent à partir du village de Laroque (GR 60) ou du parking de la grotte des Demoiselles (Voir carte IGN 2742 ET).

Du bois du Grand Serre (alt : 487 m), le massif s'incline par crans successifs vers la cluse au fond de laquelle de part et d'autres de la route D.986 s'alignent les principaux débouchés des réseaux fossiles et actifs du massif. (système des Lauriers : réseau des Sourcettes). D'immenses falaises abruptes dominent le défilé de l'Hérault entre Laroque et Saint-Bauzille de Putois. Imprimés par de magnifiques plissements, vestiges de la compression pyrénéenne, elles sont très prisées par les amateurs de varappe qui y trouvent un terrain d'escalade particulièrement varié. 

L'Ancienne route Montpellier-Ganges draille très importante longe ce canyon à la base des falaises au-dessus de la route départementale. Elle permet d'effectuer l’approche pédestre la plus pratique pour accéder aux nombreuses cavités classiques qui s'ouvrent dans ce secteur (grotte des Lauriers, des sourcettes, grotte du Maire, grotte Aurélie).

GEOLOGIE - TECTONIQUE

Il est composé de calcaires du jurassique supérieur (Kiméridgien et Tithonique) en position de horst au-dessus des fossés de Ganges et de Montoulieu. Il est délimité par deux accidents majeurs d’incidence plurikilomètrique appartenant au faisceau cévenol (Faille des Cévennes). Il vient en prolongement logique du massif de la Séranne.

Fortement comprimé, car pris en étau dans ce faisceau, ses assises plastiques de l'Oxfordien-Rauracien sont extrêmement plissées.

photo : Séquanien-rauracien à la base du massif

Elles peuvent être observées en bordure de l'Hérault dans les gorges en rive droite et en amont de Saint-Bauzille de Putois. Sur l’autre rive, le magnifiquement plissement de la faille de l’Escalière donne un bon aperçu de cette compression.

photo : failles de l'Escalière et plissements

En se déversant vers le sud, chevauchant légèrement les marnes Valanginiennes du fossé de Montoulieu, sa partie compacte hachurée de fractures livre une ceinture de belles falaises. C'est dans celle la plus méridionale que s'ouvre l'entrée touristique de la grotte des Demoiselles (1).

Son appendice sud-ouest (ilôt d'Agonès) est individualisée du massif par le fleuve hérault qui, profitant de l'intense fracturation et sans doute d’un cavernement préexistant a entaillé la masse vigoureuse des calcaires compacts du jurassique supérieur. Aujourd'hui ce dernier coule paisiblement sur les niveaux à faciès marneux de l'Oxfordien.

HYDROGEOLOGIE

Le massif du Thaurac est drainé par une série de petites émergences situées à même un cortége de fissurations du lit de l'Hérault entre les villages de Laroque et de Saint-Bauzille de Putois et en deçà de la faille de Combe-Capel. Plus exactement au niveau de la série étagée représenté par l'aven des Lauriers, la grotte du Maire, les grottes de la route et la grotte des Sourcettes.

On dénombre dans le fleuve deux types de griffons distants d'environ 300 mètres. Complexe amon et complexe aval.

Des expériences de colorations à la fluorescéine réalisées quelques kilomètres en amont non loin du village de Suméne (pertes du Rieutord) ainsi que au Trou Fumant de l'Olivier (commune de Moulés et Baucels) ont aboutit à ces émergences (2)(3)

Hormis cette capture souterraine du Rieutord, il est évident que l'intense fracturation collectrice que constitue ce massif ne peut pas être vidangée seulement par ces seules émergences. Quelques hypothèses suggèrent qu'un drainage plus profond s'exerce en direction de la source du Mas de Banal (4) exsurgence située en bordure de la faille barrière du bassin de Montoulieu. Nous pensons cependant cette dernière peu plausible.

Nous opterons plutôt pour un drainage de sa région nord-nord-est à la faveur du Vidourle Souterrain.

LES CAVITES

1- Les cavités Mio-Pliocéne

Elles sont ici représentées par les nombreux avens qui s'ouvrent à la surface du plateau (Aven de la Charbonnière, Aven du Pater, aven du Thaurac etc) ou ceux qui en tout ou partie ont été tronçonnés par l'ouverture postérieure du canyon de l'Hérault et isolés de leur contexte d'origine (aven des Lauriers, grotte de l'Aiguille etc)

Elles sont en tout points morphologiquement comparables aux cavités des massifs environnants (Séranne, Bois de Monié… etc) car issus des mêmes processus et phases de karstifications.

On y remarquera donc une structure classique : puits, cône d'éboulis et succession de salles assez vastes colmatées par d'importants remplissages de calcite. Ce sont d'ailleurs ces colmatages (coulées, vastes draperies) qui font principalement l'intérêt touristique et la richesse de cavités telles que la grotte des Demoiselles et l'aven des Lauriers, cavités phares de ce massif.

photo : paléokarst Mio-Pliocène (cheminée d'aven tronçonnée)

2- Les cavités Plio-quaternaire

Rares sont les cavités de ce type accessibles à partir du plateau proprement dit. On ne dénombre pas de perte de surface susceptible d'être retenue comme point possible de pénétration direct dans le karst actif c'est-à-dire au réseau profond issu des pertes du Rieutord.

Il ne se forme pas non plus en surface de cours d'eau notable temporaires à la faveur de précipitations abondantes. Les points d'infiltration sont diffus et répartis par les très nombreux lapiazs qui lacèrent la surface.

On parlera plutôt des cavités ou réseaux inférieurs de l'aven des Lauriers, de la grotte Aurélie et de la grotte Maire-Route. Ces cavités dont les galeries permettent d'accéder à la nappe karstique du massif sont raccordées au niveau du fleuve Hérault au sein duquel s'ouvrent les griffons des résurgences des Sourcettes. Ces cavités assurent, certaines, le rôle de cheminée d'équilibre du massif mais aussi des points de convergence et d'extravasement des circulations souterraines issues du Ranc de Banes et des pertes du Rieutord. (Voir chapitre Ranc de Banes). La mise en charge constatée de l'aven des Lauriers (siphon terminal) est quant à lui de plus d'une vingtaine de mètres.

SPELEOLOGIE : Les perspectives d’explorations

Le massif est intensément fracturé et karstifié. Il suffit de parcourir la zone dans laquelle est située l'entrée naturelle de la grotte des Demoiselles (aven du Thaurac) pour se rendre compte à quel point le karst est développé. Hormis les nombreux orifices de cavités qui s'ouvrent dans ce secteur on découvrira de vastes étendues de lapiazs déchiquetés et chaotiques. On retrouve sur ce massif toutes les formes de karstifications classiques propres aux karsts de la région.

Les perspectives d’explorations ne sont pas à négliger bien que limitées essentiellement à des découvertes de cavités Mio-Pliocéne, avens épars sans liens évidents entre eux. D'autres cavités comme la grotte des Demoiselles ou l'aven des Lauriers restent sans doute à découvrir compte tenu des ressources potentielles présentées par ce type de karstifications.

On s'intéressera tout de même aux cavités situées sur la faille de combe Capel ou à sa proximité. Accident majeur de ce massif, nous pensons que ce dernier guide le drainage du karst profond de ce massif en direction du complexe des Sourcettes. Il se peut que l'exploration têtue des grottes des Sourcettes réserve en ce sens des surprises. En tout cas il est tout indiqué d'y travailler pour tenter de résoudre en partie l’énigme aval du système Rieutord-Thaurac.

 

 

LES CAVITES PHARES

LES CLASSIQUES :

 Le Massif du Thaurac compte un nombre important de cavités. J-F. BRUN dans son inventaire de 1983 en dénombrait déjà 210 ce qui est considérable compte-tenu de la superficie réduite du karst qui est de l'ordre de 5 Km2. Ces cavités sont souvent groupés par secteur et notamment autour d'une cavité importante. Ce même auteur en recense 110 dans le seul secteur du défilé de l'Hérault entre Saint-Bauzille de Putois et Laroque. 

Différents types de cavités se rapportants aux stéréotypes classiques de la région font la richesse de ce massif. Les deux principaux, Mio-Pliocène et Plio-Quaternaire, sont les mieux représentés. La Grotte des Demoiselles et l'Aven des Lauriers en sont les vestiges les plus importants. Ces deux cavités toutes deux exploitées pour le tourisme recèlent de vastes salles et galeries somptueusement décorées. Elles appartiennent à la trame karstique du Karst Mio-Pliocène d'extension régionale que l'on retrouve partout au Nord de Montpellier et sur les causses. Dans une de ses publications, P.DUBOIS, propose 

LA GROTTE DES DEMOISELLES (Ou Aven du Thaurac, Grotte de Ganges)

Commune de Saint-Bauzille de Putois

X : 713,01  Y : 179,76  Z : 371m

La plus connue du massif et probablement du milieu touristique cette grotte s'ouvre à la base de la belle falaise sud du massif par une entrée artificielle creusée pour les besoins de l'exploitation touristique. Un tunnel artificiel de 150 m de long dans lequel circule un train funiculaire conduit les touristes non loin de la base de ce puits à partir duquel commence la visite guidée.

L'entrée naturelle de cette grotte s'ouvre sur le plateau, au-dessus de la falaise par un bel aven (Aven du thaurac) d'une quinzaine de mètres de profondeur.

La Grotte des Demoiselles n'est en fait qu'un aven classique comme il s'en ouvre des dizaines sur le massif du Thaurac.

Puits d'entrée, éboulis et successions de salles (dont certaines sont très concrétionnées) conduisent sur un élargissement très important (Salle de la Vierge) sorte de puits formé par soutirage d'un réseau inférieur probablement en relation avec le karst noyé du massif. L'accès à ce réseau reste parmi les possibilités d'exploration de cette cavité qui se termine sur de un petit réseau de galerie colmaté par l'argile.

L'intérêt touristique de la cavité réside essentiellement en la grande salle, laquelle haute de plus de 40 m pour 50 de large constitue incontestablement le plus beau site souterrain du Thaurac. Quelques concrétions remarquables (Les Orgues, La Vierge, La Crèche) en font la richesse et l'objet de

l'émerveillement des visiteurs qui par dizaine de milliers fréquentent chaque année la cavité.

Son développement est de 500 m pour une profondeur de -90.

L'AVEN DES LAURIERS

Commune de Laroque

X : 712,17  Y : 180,66  Z : 227m

(-109 ; 800 de dév)

Longtemps classique de la région Montpelliéraine cet aven est depuis deux ans l'objet d'une exploitation touristique qui en limite aujourd'hui les explorations spéléologiques. Les travaux réalisés avec beaucoup de délicatesse et de compétence ont permis de mettre en évidence les plus riches décors de cette cavité qui, comme la Grotte des Demoiselles s'ouvre sur le plateau par un vaste orifice d'aven (Cheminée des Lauriers).

L'exploitation touristique se fait à partir de la Grotte de Laroque N°1 dont la désobstruction du remplissage à permis d'accéder directement à la base de ce puits.

L'Aven des Lauriers présente plusieurs niveaux de galeries correspondant au réajustement successif d'un système souterrain avec le niveau de base représenté par l'Hérault. Le réseau inférieur de la cavité qu'il convient de raccorder aux niveau des galeries des grottes sous-jacentes Maire-Route donne accès à un siphon regard sur la nappe en réseau qui résurge aux Sourcettes. 

Les possibilités d'exploration de cette cavité sont liées à l'étude minutieuse d'un certain nombre de cavités situés dans son périmètre proche (Grottes des Sourcettes, Grotte de la Poudrière etc..) aval probable d'une branche inconnue d'un système beaucoup plus important dont l'Aven des Lauriers n'est que le tronçon aval. 

GROTTES DE LA ROUTE ET DU MAIRE

Commune de Laroque

X : 712,23  Y: 180,58  Z : 170 (Route)

X : 712,13  Y: 180,64  Z : 182 (Maire)

(ensemble de 470 m de développement)

Ces deux grottes sont communiquantes. La grotte de la route s'ouvre en bordure de la route N.986 à une vintaine de mètres de la carrière des Lauriers, direction Ganges.

Il s'agit d'une galerie creusée à partir d'une diaclase érodée dont quelques points bas sont occupées par des plans d'eau siphonnants. Ces derniers sont des regards sur l'aquifère en relation aves les Sourcettes.

Au terminus de cette galerie et en hauteur un boyau de 40 m de long donne sur un ensemble de salles bien décorées très proches des salles terminales Sud de l'Aven des Lauriers.

A mi-parcours de cette cavité une cheminée remontante (12m) jonctionne avec la Grotte du Maire superposée au-dessus.

Il s'agit de la cavité la plus basse du système étagé des Lauriers.

La grotte du Maire s'ouvre en bordure de la piste bétonnée qui conduit à l'entrée de la grotte amménagée des Lauriers, 55 m en amont de la carrière. Son orifice est de 1 x 0,90m.

Plusieurs salles constituent la morphologie de cette grotte coupée au deux tiers du parcours par une étroiture (trou souffleur important). Au-delà un réseau plus complexe de galeries et boyaux superposés prolonge d'une centaine de mètres cette cavité très proche de l'Aven des Lauriers comme l'indique un des boyaux qui la termine.

Le cheminement de cette cavité est facile sauf au-delà de l'étroiture où il est necessaire de prévoir plusieurs cordes (coulées glissantes)

GROTTE DES SOURCETTES

Commune de Laroque

X : 712,35  Y : 180,53  Z : 158 m

(200 m de développement)

Un porche de 1,50 x 1,50 situé 2m50 au-dessus de la N.986, 50 m en aval de la carrière donne accés à une cavité d'abord parallèle à la route puis grossièrement axée Nord-Sud. Une jonction est possible avec la grotte N°3 du même nom. L'ensemble des 3 entrées possibles constitue un système anastomosé de 200m de long environ. Comme la grotte de la Route cette cavité recoupe plusieurs regards sur l'aquifère profond des Sourcettes qui résurgent dans le lit de l'Hérault à moins de 50 m de son entrée.

 

 

GROTTE AURELIE

Commune de Laroque

X : 712,39  Y : 180,28  Z : 230m

(-33 ; 120 m)

Cette cavité s'ouvre en bordure de la draille d'accès à l'aven des Lauriers (partie aménagée) 250 m en aval de l'entrée de cette cavité.

Au pied de la falaise un orifice étroit de 0,50 x 0,60 donne accés à un boyau de 3m débouchant sur une corniche-balcon dominant un puits de 9m. Ce dernier aboutit dans une salle de 20m x 10m x 10m prolongée par une galerie argileuse. Celle-ci aboutit dans une salle de 25m x 7m colmatée par l'argile. Un puits de 9 m donne sur un plan d'eau reconnue en plongée jusqu'à -33m).

Les concrétions jadis remarquables de cette cavité (dont une fistuleuse de plus de 3m) ont été saccagées par la surfréquentation de cette cavité par des groupes non organisés et non spéléologues.

A noter : Au Sud de la salle terminale un trou souffleur est en relation théorique avec la Grotte voisine des Sourcettes (Observation GERSAM 18/11/73)

 

(1)  Au pied de cette falaise haute de plus de 80 mètres, la Société des Sites et Monuments du Languedoc Méditerranéen décida en 1929, de percer un tunnel dans la montagne et d'y construire un funiculaire, pour permettre au plus grand nombre de d‚couvrir cette merveille de la nature. Celui-ci, long d'environ 160 mètres et sur une pente de 36% conduit depuis lors, sans effort physique, dans la grotte elle-même. Jusqu'à cette date, on y pénétrait par une entrée naturelle, un trou béant (aven du Thaurac) situé sur le plateau. La partie aménagée se compose d'un réseau supérieur de salles et de

galeries qui conduisent les visiteurs en passant sous l'entrée naturelle jusqu'à une immense excavation, "la cathédrale", longue de 120 m, large de 80 et haute de 52 m où l'on accède au niveau de la voûte. C'est au coeur de cette immense nef que se situe la très célèbre stalagmite de la "vierge à l'enfant."

(2)  Pertes du Rieutord : On dénombre trois groupes de pertes. Sur la faille du Trias-Dolomie du Bathonien à Sumène, Au mas de Bourrut (passage de l'Oxfordien au Séquanien), au mas de la Jarre, dans une zone fracturée du Séquanien.

(3) Trou Fumant de l'Olivier : la coloration de la rivière qui circule dans cette cavité a été effectuée le 26/12/1975 par le spéléo-club de Ganges (S. MELH) à la côte 130. Son débit était de 1,5m3 /s. Elle est réapparue le 30/12/1975 aux Sourcettes a la côte 128, soit 4 jours après. La source de l'Aiguille a été légèrement marquée. Les évents du Bois de Monié (Foux du mas de Banal) bien que surveillés durant une année entière n'ont pas été affectés par cette coloration. 

(4) L'exurgence du mas de Banal s'ouvre sur la faille bordière du bois de Monié au niveau du karst du Bois de Monié barré par les marnes du Valanginien. Le massif de Monié est situé à l'opposé de la falaise de la grotte des Demoiselles. Des plongées souterraines ont permis d'atteindre dans cette cavité la profondeur record de de162 mètres.

Bibliographie :

BRUN (Citer son ouvrage)

MELH S.  BOUISSEREN O. - Compte-Rendu du groupe de Ganges 1976 filiale du SCAL. Bulletin CDS 34,  p.38.

L'imagination des paysans et des premiers téméraires du pays avait peuplé la caverne d'êtres fantastique et de créatures mystérieuses, l'appelant "la bauma de las fadas, de las damiselas" ; ce qui signifie en langue d'Oc la grotte des fées ou demoiselles. Une des légendes sur l'origine de ce nom a travers‚ les siècles pour nous ; celle d'un jeune berger, appel‚ Jean, parti à la recherche d'une brebis‚ gare et qui, victime d'une chute, retourna au village en racontant qu il avait vu des milliers de fées dansant autour de lui.

 

D. Caumont.(2008)

(à suivre - en cours de construction)